MICRO NOSTALGIE

Bande de veinards, les "Interdits d"Hebdogiciel" rien que pour vous. Ca me dégoute tiens. Pour la peine, je vous en mets que la moitié, NA !! Comme ca, obligé de revenir le mois prochain. Arf, arf, je suis diabolique


ZX SPECTRUM


Etant donné que l'ami Pom a choisi de vous parler de l'émulation du SINCLAIR ZX SPECTRUM, cela ne me paraissait pas trop con de parler de l'original, le vrai, en véritable plastique de couleur noire, avec des vraies touches, et des vrais câbles que l'on pouvait brancher. Rien qu'avec cette introduction terrible, on sent que c'était une sacrée machine hein ?

Le ZX SPECTRUM est le rejeton du même homme que le ZX 81, j'ai nommé Lord Sinclair, fondateur de la société britannique SINCLAIR. Ce visionnaire, qui rappelons-le pour les lapins nains qui n'ont pas lu notre article sur le ZX 81, avait décrété que la micro-informatique devait être accessible à tous, avait donc décidé de donner un grand frère au petit ZX 81, qui lui, était sympa et pas cher, mais assez limité. Et c'est ainsi qu'au début des années 84, apparut une petite boîte noire avec un bandeau arc-en-ciel dans le coin.

Ce qui fera immédiatement sa force, c'est son enooooooooorme capacité mémoire, puisqu'il faisait 16 Ko en version de base (la version que personne n'achetait d'ailleurs), et 48 Ko en option !! Oui vous avez bien lu, 48 Ko, et le tout pour à moins de 2500 balles. Bon d'accord, on n'aurait même pas pu faire entrer l'HIMEM.SYS de Windows 95, mais cela suffisait pour la plupart des programmes de l'époque (Toutes ressemblances avec les déclarations d'un autre visionnaire seraient purement volontaires ). Une fois le Basic chargé, il restait 42 Ko de libre pour l'utilisateur, ce qui tout compte fait, était une belle performance. Côté caractéristiques, si le Spectrum était proche des capacités musicales d'un boy's band avec son unique voix sur 10 octaves, il se rattrapait largement côté graphisme avec 22 lignes sur 32 caractères en mode texte, et 195*256 pixels en 8 couleurs en mode graphique. Le cœur du bestiau était évidemment architecturé autour du fameux Z80 (dans sa version A), et on pouvait le raccorder via une antenne PAL à la télé familiale, ou plus fort, par la prise péritel, moyennant une interface Péritel en option. Il fallait bien reconnaître que cela ne changeait pas grand chose, l'image était plutôt terne dans les deux cas.

Mine de rien, 1 000 000 de ZX Spectrum seront vendus en 18 mois, et les petits français s'en prendront pour 30000, montrant qu'à l'époque on avait encore un peu de goût pour choisir nos babasses. Ces ventes se sont faites malgré des défauts qui auraient pu faire passer le ZX dans l'anonymat le plus total. Tout d'abord, le clavier, dont les touches étaient dans une espèce de gomme à la con, anti dérapante certes, mais très désagréable lorsque l'on voulait taper vite. Et comme si cela ne suffisait pas, si vous vouliez rentrer des instructions, ou des mots-clés, notamment en Basic, il fallait souvent faire des combinaisons de touches qui pouvaient monopoliser jusqu'à 5 doigts en même temps, donc finis les curages de nez en programmant. Tiens, le Basic, parlons-en, si la plupart des fonctions étaient présentes, il manquait tout ce qui était tests conditionnels évolués, tel que "If. Then…Else", ce qui rendait la programmation assez chaude, mais en bricolant, on s'en sortait toujours.

Ce qui a sans doute sauvé cette machine, c'est l'énorme logithèque qui a rapidement vu le jour, jeux, utilitaires, langages de programmation, rien de manquait, et pour pas cher en plus, moins de 100 balles en général, sans compter toutes les extensions, comme le joystick au format ATARI, un port pour les cartouches, un lecteur de "disquettes", qui était en fait un lecteur de micro-bandes sans fin, et qui coûtait moins de 2000 balles, un synthétiseur vocal, un générateur de sons 3 voix, une imprimante, une carte d'entrées-sorties analogiques, un module de reconnaissance vocale, un modem, un grille pain atomique, un démonte-pneu géothermique, un .. .euh non plus rien, c'est tout.

Le ZX SPECTRUM survivra environ 5 ans, jusqu'à ce qu'AMSTRAD finisse par le tuer, lui et beaucoup d'autres. Mais cela, c'est une autre histoire.



Fabinou





HIST'ORIC, ROM ANTIQUE !



Promis à N.V.R.C. (Notre Vénéré Rédac' Chef), il y a plusieurs mois de cela, LE voilà enfin.

Parce qu'il a fallu en remuer des cartons et de la poussière pour LE retrouver, là où il avait été abandonné (Quelle inconscience !).

Après s'être équipé de gants blancs aseptisés pour être sûr qu'IL ne serait pas abîmé, après avoir téléphoné, faxé, eumélé au fabricant du scanner afin de s'assurer que de LE passer dedans (le scanner, suivez un peu !), ça ne LE dégraderait pas à jamais, qu'IL ne se transformerait pas en poussière pour l'occasion, après avoir tout bien peser le "pour" et le "contre", donc, IL a donc été numérisé.

IL était de mon devoir de prendre le risque de LE soumettre au scanner. Car peut être est IL un des seul exemplaire ayant subsisté aux années qui se sont écoulées depuis sa conception. Aucun exemplaire du document que vous allez découvrir n'a du être déposé à la Bibliothèque Nationale, l'unique mémoire collective pour toute édition qui se respecte.

Sauvegardez ces écrans, gravez les sur des CD-R, imprimez les, enterrez en un exemplaire dans le jardin, cachez en un sous la moquette, bref, contribuez ainsi à la sauvegarde du patrimoine informatique national.

IL est là, LE voilà : Le supplément unique et rigolo de l'HHHebdo, j'ai nommé "LES INTERDITS D'HEBDOGICIEL".

Ce précieux document a une Histoire.

Hebdogiciel avait créé un Club auquel ses plus fervents supporters (dont votre serviteur) pouvaient adhérer. Dans le numéro 156 de l'aussi truculent que succulent hebdomadaire figurait un petit coupon, qui proposait de recevoir LE fameux hors série, pour peu que l'on soit membre du Club Hebdogiciel (comme Jack Tramiel !).

Seuls les membres du Club HHHebdo en ayant fait la demande ont donc reçu ce précieux numéro, constitué de 8 pages, sans aucun doute maquetté sur Mac, imprimé sur matricielle, et photocopié avec les moyens du bord.

Qu'on ne dise pas que les lecteurs de NET EXIT ne sont pas des privilégiés !

Dr Genius






Rahhhh c'est vraiment trop bon. Rendez vous le mois prochain, pour la suite et fin de ces interdits de l'Hebdoooooooo.



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