Des fois, on sait faire des trucs. Enfin des fois hein .. Et puis comme on n'est pas chien, bah on va vous apprendre à faire les trucs que nous on sait faire. Bon plus sérieusement, le but de cette rubrique est de vous donner des initiations dans divers domaines, ou vous expliquer une technique particulière telle que la brouette japonaise, ou bien la vivisection de tourteau. Si vous voulez partager avec votre prochain un domaine de connaissance, n'hésitez pas à nous faire parvenir vos propositions à: netexit. Ca peut valoir le coup, quand on sait que vous ferez ca gratos, et qu'en plus ca sera super contraignant !! Alors, ca vaut pas le coup peut être ?


Les trucs cachés que Net ExiT ils les ont vus


Si vous voulez voir quelles têtes ont les programeurs d'Excel 97 suivez ces manipulations:

- créez un nouveau document
- sélectionnez toute la ligne 95
- avec la touche tabulation placez vous en B95
- choisir 'A propos de Microsoft Excel' qui se trouve dans le menu ?
- appuyez simultanément sur les touches Ctrl et Maj et laissez vos doigt dessus pour cliquer sur 'Support technique'.
- baladez vous avec les flèches de directions, regarder vers le haut avec c et vers le bas avec d
- monter l'escalier et regarder le scrolling vous affichant le nom des programmeurs
- faite demi-tour et placez vous face au mur gris qui fait face à l'escalier
- taper "excelkfa"
- le mur gris disparait, suivez alors la corniche bleue pour atteindre la photo des programmeurs

Attention si vous mettez un pied à côté de la corniche vous tombez et il vous faudra recommencer.

Cette manipulation est valable pour Excel 7.0.


Pour Excel 4.0 et 5.0 vous devez procéder de cette manière:
- dans un nouveau document ajouter l'icône du solitaire dans la barre d'outils
- clique du bouton droit sur la barre d'outils
- choisir 'personnaliser'
- puis trouver dans la liste 'personnalisation'
- faite glisser l'icône sur la barre
- ne pas assigner de macro a cette icône, cliquez sur annuler puis sur fermer
- appuyer sur les touches Ctrl et Maj pour Excel 4.0 et ajoouter la touche Alt pour Excel 5.0
- maintenez ces touches enfoncées et cliquez sur l'icône du solitaire
- vous allez avoir la liste des programmeurs, patientez une dizaine de secondes et vous verrez une petite animation.



Windows 3.x

- ouvrez le gestionnaire de programmes
- appuyez simultanément sur Ctrl et Maj et conservez cette position
- dans le menu aide choisir "A propos du ..."
- double cliquez sur le drapeau
- cliquez sur OK
- répétez l'opération 3 et 4 (veillez a maintenir vos doigts appuyez sur les touches)


vous pouvez continuez trois fois cette manipulation, les animations changent


Word 97

- choisir "A propos ..."
- cliquez sur le logo Word à gauche de la fenêtre et attendez la fin de la liste


Rebel Assault 2

tapez comme nom de personnage, Gary Martinez et commencer une mission


Si vous en avez d'autres merci de nous les faire parvenir.


Toki




LES VIRUS : COMMENT CA MARCHE ?



Un grand nombre de blaireaux de base ont paniqué en recevant le mail intitulé "PENPAL GREETINGS : avertissement ". Pour résumer, ce mail mettait en garde contre un virus qui rentrerait sur votre ordinateur via ce mail, et pourrait faire de graves dommages irréversibles sur votre PC, faire se déchausser vos dents, faire pleuvoir des sauterelles, faire envahir vos récoltes, enlever votre premier enfant, remplir le Nil de sang, enfin que des trucs dingues que si ils en faisaient un film ou un bouquin personne ne serait assez con pour y croire. En fait, là est le vrai virus, les créateurs de ce mail ont inventé le premier mail à technologie Neuneu Inside, qui consiste à faire distribuer ce mail au plus de personnes possible, et le pire, c'est que ca marche!! C'est donc pour lutter contre ce genre de gag que je vais vous expliquer comment marche un virus.

Les différents types de virus

On distingue deux grands types de virus:

Les chevaux de Troie, ce qui en anglais donne Trojan Horse. Le principe est le même que lors de la bataille de la ville du même nom, on introduit le virus via un autre corps, du style programme par exemple. Le virus se met alors à agir une fois qu'il est dans la place. Un autre système consiste à faire croire que le programme sert à autre chose, du style un scandisk qui vous formate votre disque dur, ou même un simple login sous Novell qui récupère votre password dans un fichier, un faux smartdrv.exe (j'ai déjà vu ca aussi), un faux système d'exploitation multitâche de 100 Mo, tout est envisageable.
La seconde grande catégorie est le ver de terre, ou pour nos amis anglophobes, les virus de type Worms. Ceux-là sont très très cons, basiques, mais bien souvent destructeurs. Ils savent juste se reproduire, et en général se terrent jusqu'à une date, un événement précis, et bien souvent, avant que cela n'arrive, vous avez refilé vos microbes à tous vos petits copains.

Et ca mange quoi un virus ?

Les virus ont plusieurs cibles privilégiées, mais voilà les principales nourritures des virus :

Les fichiers exécutables : dans ce cas, le virus va gentiment s'incruster dans un .EXE ou un .COM, et se reproduit, ou se met à agir lorsque vous exécutez ce programme. Ils fonctionnent tous sous DOS, sauf une exception (enfin à ma connaissance).
Les systèmes d'exploitation : dans ce cas, les virus se précipitent sur les portions bootables, soit de la disquette (secteur de boot), soit sur le disque dur (dans le MBR), et là encore, le virus sera appelé au moment du démarrage de la machine.
Les bouffeurs de clusters : Ceux-là sont des petits vicieux, puisqu'ils s'amusent à réécrire une petite portion de vos fichiers systèmes, histoire que ceux-ci pointent sur eux. Ils sont assez proches de la première catégorie.
Les Macro virus : ils utilisent la possibilité des traitements de textes comme Word qui exécutent une Macro à leurs démarrages pour se multiplier dans toutes autres macros. Ils causent assez peu de dégâts en général.

Dis papa, comment on fait un bébé ?

Il n'y a que 2 possibilités pour infecter votre machine:

Soit les petits gars qui squattent les secteurs de boot de vos disquettes, et là, c'est extrêmement facile d'esquiver le problème, il suffit de pas laisser de disquette dans votre lecteur au démarrage, et voilà, c'est quand même pas dur hein?

L'autre possibilité, c'est d'exécuter un fichier contaminé par un virus, et dans ce cas, très simple aussi, il suffit de scanner tous les exécutables avec un anti-virus correct, et vous avez 95% de chance de virer tout ce qui dépasse.

Comme vous l'avez compris, il suffit de prendre des précautions que n'importe quel débile saurait prendre, je comprends d'ailleurs même pas comment ce pauvre con d'Henry s'est démerdé pour en ramener un d'internet. Ne flippez pas en lisant vos mails, si il n'y a pas exécutables attachés au mail, ca ne craint rien.

NB : En revanche, le virus qui aurait été distribué avec certaines versions de PKUNZIP est lui bien réel, et vaut mieux utiliser le kit PKWARE.


Fabinou




Aliasing : la bète noire



Qu'est ce qu'il raconte lui ?

L'aliasing, c'est l'effet "d'escalier" formé par le contour d'un objet. Il crée un effet de pixel, une trame grossière au regard. Voici un exemple :

Cet exemple est constitué de formes géométriques simples dans le but de bien faire apparaître ce qu'est la notion d'aliasing. Nous sommes partis sur deux couleurs de base (dessin de gauche) et avons développé cette palette de couleurs jusqu'à 16 afin d'atténuer cet effet disgracieux d'aliasing (dessin de droite). Lequel vous paraît le plus agréable à regarder ? Pour ceux qui préfèrent celui de gauche, je leur suggère d'aller sur le site http://www.optique.com/test.html soit carrément la lobotomie frontale.

Pouah, c'est moche !

L'idéal pour estomper l'aliasing aurait été de doubler la résolution, donc de diminuer de moitié la grosseur des points (et de doubler leur nombre, cela va de soit). Mais vous l'aurez rapidement compris, cette solution matérielle est irréalisable. Donc, c'est par un effet de couleurs que nous allons simuler cette résolution supérieure. L'anti-aliasing représente en fait un passage de couleur de l'objet sur son fond (un dégradé composé plus ou moins de couleurs alternatives). Reprenons notre exemple : l'anti-aliasing du cercle noir sur fond blanc sera formé de couleurs grises, et les traits rouge de rose. Regardons cela de plus prêt :

Plus l'inclinaison de la forme sera prononcée, plus le nuancier de couleurs sera important (nous le voyons bien ici sur le cercle noir).

Mais comment faire alors ?

Bien évidemment, et vous l'aurez compris, mettre de l'anti-aliasing accroit considérablement le nombre de couleurs contenues dans votre dessin, et donc la taille de votre fichier. Et ce n'est pas l'objectif souhaité.
Comment faire alors ? Vous avez plusieurs solutions.

- soit vous créez les couleurs nécessaires (solution la plus efficace et la plus simple, mais non pas la plus économique)
- soit vous subsituez, tant que cela est possible, les couleurs dont vous avez besoin pour créer votre anti-aliasing par celles qui existent déjà.
En voici la démonstration (est indiqué le nombre de couleurs utilisées) :

L'anti-aliasing manuel a été réalisé point par point. Seules cinq couleurs ont été ajoutées par rapport à l'original, les autres ont été reprises sur celles déjà existantes. Le second exemple a été réalisé avec une application d'anti-aliasing automatique. Chaque point créé s'est vu attribuer la couleur la plus appropriée. Chacune de ces deux méthodes à du pour et du contre. L'automatique, augmente considérablement la taille du fichier. En format PCX, elle passe de 10ko en manuel à 21Ko en automatique (si certains me demandent pourquoi je crée mes images sur un format non compressé, je ne répondrai même pas !). Si la taille s'en voit doublée, imaginez alors une image en 640 x 480 !!! Ne pensez même pas créer une image 16bits (256 couleurs) avec des objets faisant appel à de l'anti-aliasing automatique. De plus, la police s'en voit légèrement "amaigrie". Defaut du logiciel ? Peu importe, n'oubliez pas l'expression : "on n'est jamais mieux servi que par soit même". D'un autre coté, il ne m'a fallu qu'a peine dix secondes pour appliquer l'effet automatique, contre quinze minutes manuellement.

Tout est question de choix : lenteur, qualité, et petite taille contre rapidité, imperfection, taille importante.

L'humain n'est pas parfait : merci mon dieu !

Certains d'entre vous (l'élite dirais-je) se seront posés une question logique : mais comment a-t-il fait son anti-aliasing avec seulement 5 couleurs, alors que le blanc du texte passe sur un fond allant du marron au noir, en passant par le bleu et le violet ????

La réponse sera moins complexe que la question : j'ai créé effectivement 5 nouvelles couleurs, mais en ai utilisé plus d'une trentaine en tout. Parmi les 163 couleurs de base, j'ai complété mes 5 nouvelles couleurs pour former plusieurs palettes de dégradés (blanc vers noir, blanc vers bleu...etc).

Ces autres couleurs s'appellent : des couleurs de substitution.
Pour "économiser" des couleurs, et pour gagner du temps bien souvent, il est nécessaire de prendre des couleurs de substitution. Par exemple s'il vous manque une couleur dans un dégradé de noir à rouge qui en comporte déjà 5, vous pouvez très bien la remplacer par une couleur n'ayant qu'un rapport lointain avec la couleur souhaitée, tout depend du fond sur lequel ce même degradé sera appliqué. Ces pixels "intrus" sont tellement petit, et l'œil humain étant tellement imparfait, qu'ils correspondront au résultat voulu. Je vous conseil de faire cela sur des couleurs très foncées ou très claires (debut ou fin de dégradé) pour que cela ne soit pas trop voyant.

Suivons l'exemple qui va suivre. Vous desirez enlever l'effet d'aliasing sur l'étoile noire figurant sur 4 ronds de couleurs différentes. L'image est composée de 73 couleurs dans son ensemble. Comment traiter l'anti-aliasing de l'étoile sans rajouter de couleurs ? Tout simplement en reprenant les couleurs des 4 ronds.
Certains cotés de l'étoile ne posent pas de problème, comme le (5) ou toutes les couleurs nécessaires se trouvent dans le rond jaune.
Mais le (1) et le (2) pose un problème majeur. Logiquement les couleurs idéales auraient été un nuancier de gris, mais hélas celui-ci n'est pas disponible. L'objectif va donc être de trouver les couleurs se rapprochant le plus possible de celles désirées. Là, nous opterons en grandes partie pour le jaune très foncé, le rose mi-teinte, et le rose ou bleu clair. Fondues dans le noir et les ronds formant le fond, la différence est quasiment invisible (ceux qui l'on vu du premier coup je leur conseil d'aller remplir un formulaire sur le site http://www.nasa.com/DonDuCiel/cobaye.htm)



Vite fait...bien fait

L'anti-aliasing c'est long ! Pas toujours. Il existe en effet (et heureusement) certaines fonctions nous facilitant la tache.
Pour l'insertion de caractères, comme dans l'exemple précedent, nombreux logiciels possedent cet automatisme (uniquement en mode 24bits). La création de formes géométriques (rectangles, élipse, etc...) ou de textures ne posent pas trop de problemes non plus, tous possèdent une fonction d'anti-aliasing. Il vous est possible également d'affecter un effet de "blur" manuel (fondu/flou) sur les parties necessitant de l'anti-aliasing, les surfaces pleines de préférence. En reglant correctement la taille de votre "brush" (pointeur souris) et la densité de "blur" souhaité, le resultat peut être très satisfaisant. Attention à cette option ! Un mauvais dosage pourrait donner un effet de flou.

En effet l'anti-aliasing a un ennemi : le flou. Certes il effacera l'effet d'escalier, mais rendra les contours de vos objets flou. Donc veillez, que ce soit en mode automatique ou manuel, à vous contenter de quelques couleurs utiles afin d'estomper votre aliasing au lieu de vous plonger dans une nuée de points formant de petits degradés infiniement long....et donc flou.

Reprenons l'illustration de notre premier exemple en remplissant le cercle de noir, et en applicant un effet de Blur pour en aténuer l'aliasing (Photoshop : tools-blur-, brushes-n°2-, focus -normal-, tool -blur- pressure -80%-) : Sur ce fond uni blanc le Blur est possible, mais sur un fond texturé cela devient du travail de chirurgien à la limite de l'impossible (n'oubliez pas le flou à éviter !).

Comme des braves...

Si votre images comporte des objets "aliasés", et que toutes les méthodes vues précedement risquent d'en détériorer la qualité, il vous reste 2 solutions majeures. Etant donné que vos problemes d'aliasing se situent au niveau des contours d'objets, il vous suffit de redessiner ces tracés avec des outils possédant un mode d'anti-aliasing automatique. L'explication est un peu confuse ? Ok, passons par un exemple : Voici un cercle noir et un polygone bleu (figure 1). Vous désirez enlever l'aliasing du motif bleu. Prenez l'outil servant à tracer des traits, en mode anti-aliasing. Sélectionnez la même couleur bleue, et repasser sur chaque coté du polygone (exemple d'un retracage en figure 2). Attention, pour les blaireaux qui auraient du mal à suivre, le rouge est là uniquement pour montrer ce que vous devez faire en bleu. Une fois les 3 cotés retracés, cela vous donne la figure 3.

Le cercle noir aurait très bien pu être retracé également à l'aide de deux ou trois courbes.

La seconde solution est de le faire....au point par point. Là, aucune recette miracle. Prenez divers images et regardez comment l'anti-aliasing a été utilisé (par exemple le logo de netexit). Essayez et testez différentes couleurs. L'anti-aliasing est une technique longue a maitriser et a appliquer.

Faite attention aussi à bien doser votre anti-aliasing, il ne doit pas donnée un effet de courbe à vos droites, et inversement. Même point par point, un anti-aliasing trop gras donnera un effet de flou, prenez garde.

Et puis c'est tout

Voilà, vous savez presque tout. C'est en dessinant encore et encore, en vous trouvant en face de nouveaux cas d'aliasing, que cette technique sera assimiler. Ne croyez surtout pas que c'est après avoir fait un ou deux dessins que vous saurez parfaitement appliquer tous les types d'anti-aliasing (là je vous conseille un site ou vous pourrez communiquer avec des personnes comme vous, qui se prennent pour dieu : http://www.microsoft.com).

Si vous avez des problèmes ou des questions concernant la création graphique, ou si vous desirez qu'un sujet spécifique à la DAO soit abordé prochainement dans Netexit : mailez moi...

Ptitbob



LE RNIS


L'histoire commence ainsi : Cela faisait plusieurs mois que je galérais sur un provider dont le code de dé-HONTE-logie m'inscite à taire le nom (...CompuServe...). En effet 28.8 (oui parce qu'avec des rallonges 33.6 faut pas rêver!) c'est bien pour les enfants et l'IRC (#netexit), en plus quand on entend se vanter notre RC favoris et son gros ... débit (seulement en FTP ;o). Je décide donc d'éclaircir le mystère du Réseau Numérique à Intégration de Services; oui si on engraisse France-Télécom (NDR:Fuck-Telecom pour les polyglottes), autant que ce soit dans de bonnes conditions pour nous-mêmes.

Tout d'abord rappelons ce qu'est un modem

C'est, généralement, la petite boite noire qui clignote de partout, juste là à côté de votre babasse. Il permet de transmettre des données informatiques, ou de la voix (pour les voices) entre deux sites distants en assurant la conversion des informations numériques/analogiques entre l'ordinateur et le système téléphonique MODulation/DEModulation.

Suivant le type de configuration matérielle, le modem travaille en mode synchrone ou asynchrone .

Mode Synchrone

Les données sont envoyées et reçues avec des horloges dites "émission/réception".

Le système d'émission/réception TX/RX (Transmission/Reception) synchronise le transfert de l'information sur les fronts ascendants ou descendants des horloges. L'envoi des données se fait sous forme de trames contenant un certain nombre de caractères de contrôle permettant à l'emetteur et au récepteur de savoir où se trouve la donnée dans la trame envoyée.

Mode Asynchrone

Le modem asynchrone fonctionne sans se préoccuper des horloges système.

Le début d'émission commence par un bit de start, suivi de 8 bits de données (1 octet) et se termine par un bit de stop . Le modem asynchrone aujourd'hui monte jusqu'à 14400bps (V.32bis), voire 28800bps (V.34), ce sont les différentes compressions, les bidouilles de constructeur (pas besoin de rappeler leur nom US..?)

Si l'on parlait du RNIS ?

Maintenant que nous avons pris l'habitude de numériser tout ce que la technique nous permet (la photo des copines, de son chat, le msg du répondeur de la voisine, ...) qui a modifié le support, on a également modifié le transport, notamment dans les communications.

Le Réseau Numérique à Intégration de Services est un exemple de cette évolution, permettant à un seul accès, de gérer le téléphone, la télécopie, les transmissions entre ordinateurs, le texte, l'image, vers un même central téléphonique. C'est le NUMERIS.

Il offre un certain nombre de services intégrés et compléments de services dont les principaux sont notés ci-après :
- Identification d'appel ou non-identification,
- Sous-adresse (pour différencier les composants du réseau),
- Sélection directe à l'arrivée,
- Mini-messages,
- Spécialisation des canaux appel/arrivée,
- Suspension, transfert, reprise d'appel, renvoi pour la voix,
- Télétaxe.

Technique

Le RNIS peut être comparé à un "tuyau" à gros débit (toi-même!), par lequel peuvent être transférés jusqu'à 128 kbs (kilo-bits par seconde) de données, par des canaux différents, qui peuvent être employés simultanément (des fois c'est la fête là-dedans), ensemble ou séparément (j'l@X), suivant le type et le volume des données à traiter (FT de tafiole).

Un réseau RNIS a besoin de lignes RNIS avec les caractéristiques suivantes :
- 2 canaux B (comme Base) pour la voie et les données à 64 Kbps chacun,
- 1 canal D à 16 Kbps, pour le contrôle de signalisation et de ligne,

Ce canal est utilisé pour paramétrer l'appel (établissement, contrôle, libération de l'appel), mais aussi pour transférer les données.

Deux interfaces de raccordement peuvent être définies :
- un accès de base,
- un accès primaire.

Accès de base (S0) ou Connexion Standard


L'accès S0 ou Basic Rate Interface utilise 2 Canaux B et 1 Canal D. Pour les usagers privés et les petites entreprises. Contrairement au réseau téléphonique analogique, il permet de gérer avec une seule connexion deux communications simultanées.

Le débit total sur deux canaux B et un canal D est de 144 Kbps.

Les canaux B ont un débit de 64 Kbps et le canal D dit "de signalisation" a un débit de 16 Kbps.




Accès primaire (S2) ou Connexion multiplexée


L'implémentation européenne des Primary Rate Interface ou S2 utilise 30 Canaux B.

L'implémentation américaine en utilise 23.
Cet accès primaire utilise une signalisation différente et un type d'interface non compatible avec l'accès de base.
Le débit total sur 30 canaux B et un canal D est de 1984 Kbs.
Les canaux B ont un débit de 64 Kbs chacun et le canal D dit "de signalisation" a un débit de 64 Kbs.
- Il est possible de mélanger ces 2 types d'accès pour réaliser un installation RNIS

- X31 est une recommandation du CCITT utilisée pour supporter le mode paquet du RNIS.
Deux services sont définis:
* Accès au réseau commuté (RTC) par modem externe synchrone
* Utilisation d'un circuit virtuel (liaison X25 par le canal D)

Il est important qu'un bus ISDN implique une association dynamique (indispensable dans le cas de réseau locaux- plus loin) entre les canaux B disponibles et les terminaux connectés. La séparation des canaux B et D vont jusqu'à la terminaison réseau (point d'échange digital avec nos amis de FT). Cette terminaison réseau est connectée au petit boitier que les aimables ingénieurs (FT n'embauche que des ingénieurs ?!) ont réussi à visser sur le mur (si vous l'avez déjà percé, faudrait pas qu'ils prennent des riques non plus), par un simple câble (2 paires) en cuivre, le même que pour les prises ordinaires. Il n'y avait pas d'autre solution ? Si, la fibre, mais ils s'en mettent déjà assez dans les fouilles nan ?



Pour ce qui est des lignes des abonnés en France, le réseau téléphonique commuté utilise essentielement une paire (on parle de lignes 2 fils) avec une section allant de 0.4 a 0.8mm (0.6 mini pour le RNIS). L'utilisation classique de ces lignes, n'utilise pas tout la bande passante de celles-ci. Le RNIS se veut d'utiliser les paires existantes pour un débit utile de 144 kbs en duplex (accès de base: 1 paire pour la transmission et 1 pour la reception). Pour les EL on considère que l'atténuation varie de 5 à 10 dB / Km (NdFT:tolérable pour les fréquences utilisées)

Exemple d'une liaison RNIS entre sites
- Patch si tu m'entends ? -


Dans l'exemple ci-dessus, nous avons deux réseaux locaux (Local Area Network) qui sont reliés par RNIS, pour permettre à chaque noeud de chacun des réseaux de communiquer ensemble. Les ponts ont un rôle de filtre, ils servent à tester au sein de leur LAN respectif, si les paquets en circulation ne seraient pas destinés à l'autre LAN. Les paquets concernés sont acheminés par un canal B, ouvert à cet effet et pris en charge par l'autre pont. Plus il y a de données à echanger, plus il faut ouvrir de canaux (NDLR:dans la limite des stocks diponibles), via des tempos. Des liaisons sont ainsi établies et cloturées de façon dynamique, les ponts s'appellent réciproquement exploitant un nombre de canaux B variable. Ceci est exploitable par les réseaux de données informatiques, de part le délai d'établissement d'une liaison très courte (<<3sec en local). Le canal D sert de canal de commande pour la transmission, la mise en forme et la signalisation d'informations. Il peut, dans certains cas, être utilisé pour transmettre des données, jusquà 9600 bps.

Notez que j'ai choisi cet exemple, car c'est un " classique " coût/performance, mais le nombre d'exemples suffit à écrire des livres (lignes de backup,...) si vous voulez en savoir plus envoyez moi un mail : wolfgane@netexit.com et allez voir : www.pacbell.com

Wolfgane